Tous les chemins de randonnées qui quadrillent la vallée sont basés sur la signalétique du Club Vosgien. Cette association de bénévoles créée en 1872, œuvre à l’entretien et au balisage des chemins de randonnées du massif des Vosges. Grâce à leur travail de fourmis, nous sommes en mesure de vous guider simplement et sereinement sur les sentiers de la vallée.
Avant de partir en rando tout feu tout flamme, voici quelques informations utiles à connaître pour bien comprendre le fonctionnement du balisage, car ce n’est pas par hasard que les formes géométriques colorées sont utilisées :
- les grandes randonnées (GR) sont toujours balisées par des rectangles, c’est le cas du GR5, du GR532 et du GR531 qui traversent la vallée de Kaysersberg,
- les sentiers inter-départements sont indiqués par des losanges,
- les circuits circulaires sont balisés par des disques ou des anneaux,
- les petites randonnées sont signalées par des triangles, croix, ou chevalet.
Pour faire une boucle, ne suivez pas un même symbole de bout en bout au risque de partir très loin à sens unique. L’utilisation de plusieurs symboles est nécessaire, c’est pourquoi nous mettons à votre disposition les bons outils (disponible en ligne ou dans nos bureaux d’accueil) pour partir en totale autonomie et sereinement sur les sentiers de la vallée.
La carte topographique (IGN) reste l’outil le plus précis pour se situer et s’orienter. Nul besoin d’avoir du réseau, c’est une valeur sûre à emporter dans son sac à dos, surtout si vous prévoyez de partir pour une longue randonnée. Sa lecture peut s’avérer complexe si l’on s’amuse à décortiquer tous les éléments qui la composent. Soyez rassurés, vous pouvez vous en sortir aisément sans pour autant être un expert de lecture de carte.
De préférence, choisissez une carte à échelle 1:25000 (soit 1cm = 250m). Sa précision vous permettra de repérer tous les éléments naturels jusqu’aux plus petits chemins pour vous repérer facilement.
Commencez par orienter votre carte dans le bon sens. Pour ce faire, oubliez le Nord, la mousse et les étoiles. Partez plutôt d’un élément facilement identifiable (bâtiment, rivière, village) et tournez votre carte de manière à ce qu’elle corresponde avec le terrain. N’oubliez pas, votre carte, c’est une représentation du lieu en image, comme une photographie.
Pour enfin avancer et partir dans la bonne direction, passons à sa lecture concrète. Les plus aguerris sauront la décortiquer plus ou moins précisément en identifiant le relief avec les courbes de niveau, l’équidistance pour estimer la distance entre deux points, la reconnaissance du type de terrain en fonction de la colorimétrie utilisée etc… Approfondir ces connaissances vous sera très utile si vous souhaitez composer vous-même votre randonnée. Cela vous permettra de juger la difficulté, la distance et le temps nécessaire pour réaliser le parcours imaginé.
En vous basant sur un parcours déjà conçu (chemin, balisage et informations pratiques connus), la lecture d’une carte IGN sera plus simple et accessible. Et là vous vous dites: mais pourquoi emporter une carte IGN si l’on a déjà un toporando ? Très bonne question ! Ce n’est pas obligatoire de l’emporter si vous êtes déjà munis d’un circuit pré-conçu et détaillé. Nous vous la recommandons si vous souhaitez renforcer votre sérénité. Elle sera votre allié pour vous conforter dans votre choix d’être ou d’emprunter le bon chemin en cas de doute. L’avantage, c’est que cette utilisation primaire nécessite peu de connaissances. En pratique, les chemins de randonnée sont désignés par les traits rouges et les symboles géométriques apposés sur les arbres sont reportés sur la carte. Il ne vous reste plus qu’à savoir vous repérer sur la carte et identifier l’intersection qui nécessite le changement de balisage. Un bon début pour une première prise en main.
Maintenant que vous savez comment et pourquoi utiliser une carte IGN, vous voilà prêts pour sillonner les chemins de la vallée en toute confiance.